Peintre et graveur, Frédéric Dambreville expose depuis les années 80 en France et récemment en Belgique.
Il publie, à la fin des années 70, des textes poétiques dans diverses revues littéraires (Minuit, Action Poétique, etc.) et collabore, plus récemment, en tant qu’auteur et illustrateur, à d’autres revues comme Nature & Progrès, La Route Inconnue, Mayak.
Après des débuts marqués par la peinture abstraite, il explore, à partir des années 80-90, le figuratif sous ses différentes formes (portrait, paysage) et s’intéresse ensuite à l’estampe.
Il développe une approche très personnelle de la gravure et participe, au sein des Académies bruxelloises, à divers projets et expositions.
Expositions récentes : galerie Quadri, Bruxelles (2014) ; galerie Livre et Art, Louvain-la-Neuve (2014) ; Librairie Quartiers Latins, Bruxelles (2013).
En préparation : galerie Quadri, Bruxelles (février 2016) ; aquarelles et gravures, collections Stéphanie Peyrissac, Paris (mars 2016).
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Frédéric Dambreville a toujours pratiqué la peinture et l’écriture en parallèle depuis les années 70.
Poursuivant son projet artistique, il a également travaillé dans l’éducation depuis les années 80 jusqu’aux années 2000.
Ce travail ponctuel dans l’animation s’est mué avec le temps en une sorte de longue aventure pédagogique et humaine sur un quartier très précis du nord-est de Paris, classé en zone d’éducation prioritaire et fortement marqué par la précarité, le trafic de drogue et le prosélytisme.
Il a abouti, en 1999, à une expérimentation « grandeur nature » de l’accueil des adolescents en structure pilote, le but étant de sensibiliser le service public à l’accueil de cette tranche d’âge jugée problématique mais rarement associée aux projets la concernant.
Ce travail à la fois artistique et éducatif n’a jamais été pour lui antagoniste.
Il y a le même engagement, la même source peut-être, et le même esprit.
Outre une phase abstraite qui a prédominé à ses débuts, ses projets artistiques ont toujours été à forte connotation autobiographique.
Ainsi, son travail dans l’éducation a donné matière à quinze ans de tableaux et d’expositions ayant pour thème apparent l’enfance. Puis, au moment où il s’engagea pour l’accueil des adolescents, il aborda le paysage en reprenant les choses « à la base », c’est-à-dire « sur le motif ». Plus tard, sa participation à l’association Enfants de Tchernobyl Belarus a donné lieu à une longue série d’aquarelles, de toiles et de gravures prenant pour sujet la végétation tourmentée de la Hague.
La déportation des enfants juifs s’étant trouvée pour ainsi dire sur son chemin, sensibilisé à l’enfance, à l’exclusion et au racisme de par son expérience dans le monde de l’éducation, il y avait une nécessité pour lui de faire face à ce sujet.
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